D’un point de vue architectural, la pente du toit de la véranda doit correspondre avec la pente du toit de la maison. Le principe est le même pour la pente d’une pergola ou d’une terrasse. D’ailleurs, il existe des normes obligeant tout constructeur à suivre des calculs spécifiques concernant la conception d’un toit et cela inclut la pente minimum pour une véranda.
Les réglementations de la pente du toit de la véranda
La pente d’un toit est soumise à certaines réglementations. En effet, en fonction de la zone géographique et du climat, il existe une norme sur le degré de pente d’une toiture. Mais celui-ci dépend généralement du type de matériaux que vous utilisez pour votre toit.
Par ailleurs, le degré de la pente ou le pourcentage varie aussi selon :
- La viabilité de votre toit,
- Le format du matériau utilisé,
- Le coût des travaux de toiture.
Par conséquent, un artisan travaillant sur une toiture avec une pente faible doit être vigilant, notamment sur la taille et le type de matériaux utilisé. Le but est de veiller au bon écoulement des eaux de pluie et à la résistance du toit aux intempéries.
De quoi dépend la pente pour une véranda ?
L’inclinaison d’un toit dépend de 3 critères, à savoir :
- La situation de la maison,
- La zone géographique du logement,
- Le matériau de toiture utilisé.
La situation de l’habitat
Les pentes pour une véranda sont évaluées suivant l’exposition de l’habitat à l’environnement alentour.
Votre maison est en situation dite protégée si elle est entourée de collines sur toutes les périphéries. De ce fait, elle est protégée des vents les plus violents.
Pour une situation normale, votre habitat est placé sur une plaine ou un plateau avec de faibles dénivellations. Et ce, sur une surface étendue ou non.
Si votre maison est en situation exposée, elle est donc en première ligne lors d’intempéries. Cela concerne notamment les habitats situés en bord de mer ou sur les sommets des falaises.
La zone géographique de l’habitat
Le deuxième critère concerne la localisation géographique et le climat de cette zone. Certes, avant de revoir la pente de votre toit, il faut étudier les réglementations en vigueur dans votre zone géographique. En tout, il y a 3 zones à distinguer :
- Zone 1 : région à plus de 40 km de la côte et moins de 200 m au-dessus du niveau de la mer,
- Zone 2 : région à 20 et 40 km de la côte située à un niveau de 200 à 500 m au-dessus de la mer,
- Zone 3 : région à moins de 20 km de la côte située à plus de 500 m au-dessus du niveau de la mer.
Le matériau de véranda utilisé
Une fois la situation et la zone définies, il faut associer une valeur en fonction des matériaux de véranda utilisés. Chaque couvreur doit communiquer cette valeur à ses clients. La pente minimale admissible dépend, entre autres, des matériaux de toiture choisis. Ces normes concernent surtout la longueur du toit ne dépassant pas les 12 m et en projection horizontale. Au-delà de ce chiffre, le couvreur doit effectuer une étude au cas par cas.
Quelle est la pente minimale pour un toit de véranda ?
Sachez que certains matériaux de toiture sont soumis à une pente minimum, bien que votre véranda soit idéalement située. Pour être plus clair :
- Une toiture en chaume doit avoir une pente minimum de 40 %.
- Pour une toiture en shingle, la pente minimale est de 20 %.
- Et une toiture en tuile doit observer une inclinaison minimum de 20 %.
C’est généralement le cas d’un toit incliné. Mais pour une toiture plate, la pente se situe entre 1 et 2 %. Ce chiffre parait faible, mais il permet un parfait écoulement des eaux pour une toiture-terrasse.